On entend souvent parler de « devenir la meilleure version de soi ». Comme s’il fallait se transformer pour être enfin à la hauteur.
Et si, au lieu de chercher à devenir quelqu’un d’autre, on commençait par mieux comprendre qui l’on est… de l’intérieur ?
Comprendre comment notre cerveau fonctionne – surtout notre cerveau émotionnel – c’est faire la paix avec ses réactions, ses schémas, ses blocages. C’est ouvrir un chemin vers plus de clarté, de liberté et de bien-être
🔎 Le cerveau : un système d’apprentissage fondé sur l’émotion
Notre cerveau est une véritable machine d’apprentissage. Il collecte, trie et stocke une quantité infinie d’informations. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que tout apprentissage passe d’abord par l’émotion.
Dès l’enfance, nos expériences émotionnelles forgent des connexions neuronales. Elles deviennent des repères. Des mémoires.
➡ Quand une situation se répète ou rappelle un souvenir émotionnel marquant (agréable ou désagréable), le cerveau réagit automatiquement. Il réactive ce qu’il connaît déjà.
C’est ainsi que nos réactions actuelles s’ancrent dans notre passé – souvent de façon inconsciente.
🚨 Les émotions : des signaux, pas des ennemies
Contrairement aux idées reçues, une émotion n’est ni une faiblesse, ni un obstacle.
C’est un message interne. Une réaction neurologique à un stimulus (un événement, une parole, un ressenti). Et ce message mérite d’être écouté.
Exemples concrets :
🔹 Je m’agace dès que je suis interrompu → souvenir d’un manque d’écoute chronique.
🔹 Je me fige en réunion → mémoire d’humiliation ou peur du regard des autres.
🔹 Je pleure « sans raison » → accumulation de micro-stress non exprimés.
Comprendre cela, c’est se libérer de la culpabilité… et ouvrir une porte vers l’apaisement.
🔁 Les schémas répétitifs : comment le cerveau crée des « boucles »
Quand un comportement ou une émotion revient souvent, malgré nous, on parle de boucles neuronales. Ce sont des circuits que le cerveau a appris à emprunter… même s’ils ne sont plus adaptés.
Ces schémas sont appelés apprentissages dysfonctionnels.
Ils ne sont pas figés : ils peuvent être rééduqués avec les bons outils.
💡 Quelques exemples :
La peur du conflit → souvent liée à un besoin de sécurité.
La difficulté à dire non → mémoire de rejet ou de punition.
Le besoin de contrôle → ancrage dans une période d’insécurité.
🌱 Le self-care : une pratique d’autonomie intérieure
En tant que formatrice en self-care, j’accompagne les personnes et les équipes à retrouver cette autonomie intérieure.
Grâce à des outils concrets (neuro-kinésiologie, roue des émotions, baromètre du comportement, connexion à la nature…), chacun apprend à :
✅ Identifier ses schémas inconscients
✅ Apaiser ses émotions sans les fuir
✅ Retrouver son propre rythme
✅ Se reconnecter à ses besoins profonds
Le self-care n’est pas un luxe.
C’est une pratique essentielle pour se sentir aligné, ancré, libre.
✨ Se comprendre, c’est retrouver son pouvoir
Comprendre son fonctionnement émotionnel, ce n’est pas se « réparer ».
C’est se rencontrer vraiment.
C’est sortir du pilote automatique.
C’est créer un espace intérieur de clarté, où l’on peut choisir – plutôt que subir.
C’est poser la première pierre d’une vie plus consciente, plus douce, plus juste pour soi.
📌 En résumé :
Le cerveau fonctionne par apprentissages émotionnels
Chaque émotion est une information, un message
Nos réactions sont liées à des souvenirs inconscients
Le self-care permet de retrouver de l’autonomie intérieure
Mieux se comprendre, c’est transformer son quotidien (et ses relations)